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Comment prendre une décision quand on n'arrive pas à faire un choix ?

  • delphinegrillet78
  • il y a 12 minutes
  • 3 min de lecture
Comment prendre une décision quand on hésite ?
Comment prendre une décision quand on hésite ?

Vous avez sûrement déjà ressenti cette sensation : devoir faire un choix… et rester paralysé. Orientation, premier emploi, changement de voie… Dans tous ces moments, une question revient : “Et si je me trompais ?”

Inspiré par les réflexions d’Albert Moukheiber, docteur en neurosciences, cet article explore pourquoi il est si difficile de choisir — et surtout comment avancer malgré le doute.


1. Trop de choix tue le choix


Avoir le choix, c’est une chance. Mais parfois, trop de choix devient un piège. Une expérience bien connue a été menée dans deux glaciers : l’un proposait 3 parfums, l’autre 20. Résultat ? Les clients du premier glacier étaient plus satisfaits, car ils avaient moins de regrets. Moins de choix = moins de doutes.


Aujourd’hui, les réseaux sociaux amplifient encore ce phénomène. On voit les choix (ou du moins, les réussites) des autres, leur vie qui semble parfaite. Mais ce que l’on oublie, c’est qu’on compare notre quotidien – avec ses doutes, ses galères – à une vitrine soigneusement filtrée. Une illusion. On finit par penser : “J’aurais dû…”, “Je suis en retard…”.

C’est ce qu’on appelle le FOMO (Fear Of Missing Out) : la peur de passer à côté du bon moment, du bon choix, de la bonne vie. Et cela nous fige encore plus.


2. Le bon choix n’existe (presque) jamais


On cherche souvent le meilleur choix. Celui qui règle tout, évite les regrets, coche toutes les cases. Mais ce choix-là n’existe pas. Comme le rappelle Albert Moukheiber : “La plupart des choix qu’on croit définitifs ne le sont pas.”


Alors au lieu de te demander “Quel est le meilleur choix ?”, essaie plutôt :

👉 “Quels inconvénients suis-je prêt·e à accepter ?”


  • Des études longues ? → Moins d’indépendance maintenant.

  • Travailler tout de suite ? → Apprendre sur le tas.

  • Changer de voie ? → Recommencer, au moins partiellement.

  • Rester là où tu es ? → Risquer de t’ennuyer ou de stagner.


Chaque option a ses défis. L’idée, c’est de choisir ceux qui ont du sens pour toi aujourd’hui. C’est un vrai changement d’état d’esprit : on quitte la quête de la perfection pour s’engager de façon réaliste.


3. Apprivoiser l’incertitude : reformuler tes questions


On bloque souvent parce qu’on veut être sûr. Sûr de faire le bon choix. Sûr de ne pas regretter. Mais dans la majorité des cas, la vie continue après une décision, même imparfaite.


L’important, c’est de changer la façon dont tu te poses les questions. Voici quelques pistes de reformulation :


  • “Et si je me trompe ?”

    “Qu’est-ce que je vais apprendre si ce choix ne me convient pas ?”

    ➤ Tu passes de la peur à l’expérience.

  • “Est-ce que c’est le bon choix ?”

    “Qu’est-ce que ce choix me permet d’explorer maintenant ?”

    ➤ Tu quittes le jugement pour entrer dans l’évolution.


C’est une manière d’adopter une logique plus souple, plus vivante. On parle alors de satisficing : ne plus chercher LA solution parfaite, mais une option satisfaisante, suffisante pour avancer.


Choisir, ce n’est pas s’enfermer. C’est se mettre en mouvement.


4. Décider, c’est s’affirmer


Faire un choix, c’est s’affirmer : “Je me fais confiance.” Bien sûr, on peut — et c’est même conseillé — demander des avis autour de soi. Ceux qui nous connaissent peuvent offrir un éclairage auquel on n’avait pas pensé… ou qu’on n’osait pas regarder. Mais la décision finale t’appartient.


Personne ne peut vivre ta vie à ta place. Et décider, c’est déjà un pas vers plus d’autonomie. Cela demande du courage, mais aussi de la bienveillance envers toi-même. Car tu ne choisis pas pour la vie entière. Tu choisis pour avancer ici et maintenant, avec les ressources dont tu disposes.


Et si malgré tout tu te sens submergé·e, que l’anxiété prend trop de place, un coaching peut t’aider à clarifier ce qui est important pour toi, à démêler les blocages et à prendre une décision alignée, à ton rythme.

Un choix éclairé, ce n’est pas un choix parfait. C’est un choix que l’on assume.


 
 
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