
On l’entend partout : “Aie confiance en toi !”. Facile à dire, mais concrètement, comment fait-on ? Parce que si c’était aussi simple, on aurait tous une assurance en béton, non ?
La confiance en soi, c’est comme un muscle : ça se travaille. Ce n’est pas inné, ni réservé à certains chanceux. La bonne nouvelle, c’est qu’on peut l’entraîner, la développer et la renforcer avec des actions concrètes.
Voyons ensemble ce qui coince et surtout comment avancer avec des solutions simples et efficaces.
1. Pourquoi la confiance en soi ne tombe pas du ciel ?
• “Certains ont confiance, d’autres pas.” Faux ! La confiance en soi n’est pas un don magique. C’est un processus basé sur nos expériences, notre perception de nous-mêmes et nos habitudes de pensée.
• Le cerveau préfère éviter le risque. On a un instinct de survie programmé pour éviter l’inconnu et l’échec. Résultat : au moindre doute, on hésite, on remet à plus tard… et la confiance ne grandit jamais.
• On retient plus les échecs que les réussites. Des études en psychologie montrent qu’un échec marque plus fort qu’une réussite. Si vous ratez une présentation au travail, vous allez y penser pendant des jours… alors qu’une bonne intervention passe souvent inaperçue.
Bonne nouvelle : la confiance se construit. Pas d’un coup, mais petit à petit, avec les bons leviers.
2. La confiance en soi repose sur 4 piliers
Pas besoin de chercher des solutions compliquées. La confiance en soi se renforce avec des actions simples et efficaces.
Pilier 1 : Expérimenter le succès (même petit)
➡ Principe : La confiance vient de l’expérience. Plus on accumule des réussites, plus notre cerveau enregistre : “J’en suis capable !”
Actions concrètes :
• Notez vos réussites au quotidien. Même si elles semblent anodines !
• Fixez-vous des micro-défis. Exemple : oser poser une question en réunion, parler à un inconnu, tester une nouvelle activité.
Pourquoi ça marche ?
Le psychologue Albert Bandura parle de “sentiment d’efficacité” : plus on fait quelque chose, plus on s’en sent capable… et plus on ose ensuite.
Pilier 2 : Ajuster son discours intérieur
➡ Principe : Ce que l’on se répète devient notre réalité.
Stop aux pensées limitantes :
• “Je suis nul en maths.”
• “Je n’y arriverai jamais.”
• “Je suis trop timide.”
Remplacez-les par des pensées constructives :
• “J’ai déjà progressé en maths, je peux encore m’améliorer.”
• “Je vais tenter et voir comment ça se passe.”
• “Je peux être réservé et ça ne m’empêche pas d’être compétent.”
Action concrète :
À chaque pensée négative, reformulez-la en version encourageante. Petit à petit, votre cerveau enregistrera un nouveau mode de pensée.
Pourquoi ça marche ?
Les neurosciences montrent que le cerveau ne fait pas la différence entre une pensée et la réalité : ce qu’on se répète influence nos émotions et nos actions.
Pilier 3 : Passer à l’action malgré le doute
➡ Principe : On croit souvent qu’il faut d’abord avoir confiance pour oser… alors qu’en réalité, c’est en agissant qu’on construit cette confiance.
Actions concrètes :
✔ Utilisez la méthode du pré-engagement : Décidez à l’avance de l’action que vous allez entreprendre. Par exemple, si vous voulez prendre la parole en réunion, préparez une question ou une remarque en amont. En ayant un plan clair, vous réduisez l’hésitation et facilitez le passage à l’action.
✔ Testez l’exposition progressive : Si parler en public vous intimide, commencez par prendre la parole devant 2 personnes, puis 5, puis un petit groupe. Plus vous répétez l’expérience, plus elle devient naturelle.
Pourquoi ça marche ?
Quand une action est décidée à l’avance, le cerveau n’a plus à négocier au dernier moment. Et plus on s’expose progressivement à une situation, plus elle devient familière, ce qui désamorce la peur et renforce la confiance.
Pilier 4 : S’entourer des bonnes personnes
➡ Principe : La confiance est contagieuse.
Actions concrètes :
• Évitez les saboteurs. Certaines personnes critiquent sans raison ou projettent leurs propres peurs sur vous. Prenez de la distance.
• Entourez-vous de boosters. Cherchez des personnes bienveillantes, inspirantes et motivantes.
Pourquoi ça marche ?
L’effet “miroir social” prouvé en psychologie montre que l’environnement influence notre perception de nous-mêmes. Entourez-vous de confiance… et elle grandira en vous.
3. Et si vous vous faisiez accompagner ?
Parfois, malgré tous les efforts, il reste des blocages. Un coach ou un praticien PNL peut vous aider à :
• Identifier ce qui freine votre confiance.
• Mettre en place des stratégies sur mesure.
• Suivre votre progression et ajuster les méthodes.
Se faire accompagner, ce n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un raccourci pour avancer plus vite et plus sereinement.
La confiance en soi, ça se construit, pas à pas
Elle n’est pas innée, elle se développe. Elle grandit à force d’actions, même petites.
3 défis à tester dès aujourd’hui :
• Faites la liste de 3 réussites passées.
• Remplacez une pensée limitante par une pensée encourageante.
• Passez à l’action sur un petit défi (oser poser une question, faire un choix, dire non).
La confiance en soi n’est pas une question de talent ou de chance, c’est une pratique quotidienne. Prêt à commencer ?